Grippe et sélénium

La grippe vous inquiète ?

L’un des meilleurs moyens pour maintenir des défenses efficaces contre la grippe ou les virus -à en juger par le résultat de recherches américaines – est d’éviter la carence en sélénium Une grippe qui se répand sur le lieu de travail peut rapidement touner à « l’affaire qui coûte cher », avec des dizaines d’employés contraints de passer des jours voire des semaines absents de leur poste. Sans surprise, partout en Europe, des sociétés sont en train d’introduire des mesures massives afin de prévenir le déclenchement de la grippe …mais inciter les personnes à se laver les mains avec encore plus de soin n’est probablement pas suffisant. Outre le vaccin, le meilleur moyen de se prévenir contre la grippe, est encore de renforcer ses défenses immunitaires. Un nutriment semble être particulièrement important pour la résistance face à la grippe : le sélénium.

Des recherches menées et publiées par Melinda Beck, professeur associé en nutrition à l’Université Chapel Hill de Caroline du Nord aux USA, ont démontré que la souche grippale est plus à même de causer des dégâts sur un hôte (des souris dans le cas de l’étude) carencé en sélénium. L’étude du Professeur Beck et de ses chercheurs a permis de voir que:

  • Les souris ayant une alimentation faible en sélénium et exposées à un virus modéré de la grippe ont développé des infections plus sévères que celles ayant absorbé des quantités dequates de   sélénium.
  • Ce virus grippal a également muté vers une autre forme, entraînant des infections pulmonaires plus graves chez les souris déficientes en sélénium et causant des infections chez les souris saines.

Sélénium : un oligo-élément précieux pour l’immunité
Tous les nutriments jouent un rôle dans la santé humaine. Mais si le sélénium est tant important, c’est qu’il possède un effet stimulant sur l’immunité et la phagocytose. Ainsi dans la lutte contre les virus, il possède une propriété précieuse : celle d’aider à prévenir la mutation des virus. Lorsqu’un virus tel que celui de la grippe mute, le corps est pris au dépourvu et n’est pas capable de produire les anticorps requis pour lutter contre le virus. C’est la raison pour laquelle, les vaccins contre la grippe sont généralement un cran derrière le virus grippal ayant muté.

Où trouver du sélénium ?
On retrouve du sélénium dans des aliments comme les céréales complètes, les poissons, le foie, les rognons et les noix. Les noix du Brésil sont considérées comme la source naturelle la plus riche en sélénium. Malheureusement, la teneur en sélénium dans les sols agricoles européens a chuté du fait des méthodes intensives de culture qui ont lessivé les minéraux des sols. En Angleterre par exemple, la teneur en sélénium dans l’alimentation a chuté de 50 % au cours des deux dernières décennies. Une tendance similaire est observée dans d’autres régions d’Europe ce qui incite de plus en plus de nutritionnistes à recommander la supplémentation en sélénium.

Levure de sélénium
Il existe diverses préparations de sélénium sur le marché. Ce qui importe est de bien choisir un produit contenant un sélénium organique plus rapidement assimilable et qui se lie plus rapidement aux sélénoprotéines et aux enzymes sélénodépendantes dans le corps humain.

Une levure de sélénium en particulier appelée selenoprecise® a prouvé des qualités supérieures en terme d’absorption et d’innocuité. Ainsi au moins 89 % du sélénium contenu dans cette levure de sélénium est utilisé par l’organisme. Par ailleurs, cette levure possède une concentration garantie de 55 % de l-selenomethionine, un composé du sélénium qui est considéré comme possédant une extraordinairement haute activité biologique.

SELENIUM+ZINC
« Selenium+Zinc » : est un petit comprimé qui contient tous les antioxydants primaires dont le sélénium sous forme de levure naturelle hautement assimilable selenoprecise®.
Depuis plus de 25 ans, sa formule n’a cessé d’évoluer pour encore plus de biodisponibilité !

Boîte de 90 comprimés ACL 7312091 disponible en pharmacie
Prix indicatif 18 euros = 3 mois !

Les antioxydants en prévention

Communiqué

Les antioxydants judicieux en prévention :

une nouvelle méta-analyse le prouve: les personnes carencées en vitamines et minéraux sont bien sûr celles tirant le plus de bénéfice d’une supplémentation en antioxydants, comme le précisent des chercheurs allemands qui viennent de publier une méta-analyse de 66 études scientifiques.

Il a souvent été clamé que les compléments alimentaires étaient inutiles voire même dangeureux. Mais la publication d’un nouveau rapport par un groupe de scientifiques allemands reconnus rend ce constat caduque. Dans celui-ci, ils concluent au contraire à la réelle efficacité des antioxydants en matière de prévention. Menée par le Professeur Hans Biesalski de l’Université de Hohenheim en Allemagne, une équipe de scientifiques a analysé 66 études scientifiques afin de mesurer l’effet d’une supplémentation en vitamines et minéraux chez les personnes âgées atteintes de pathologies chroniques ou aïgues.

A partir des résultats de chacune des études, les scientifiques ont divisé les études en trois catégories : effectif, neutre ou négatif. 24 de ces études ont montré un résultat bénéfique de la supplémentation, 39 ne révélaient pas de bénéfices significatifs et 3 étaient négatives.

Cette étude allemande a été publiée dans le journal en libre-accès ”Nutrients” et revue par des pairs.

Des bénéfices pour ceux carencés en nutriments

Sans surprise, les individus qui ont le plus tiré profit des supplémentations sont ceux qui étaient les plus carencés en micronutriments essentiels. Les chercheurs ont en particulier souligné l’importance des vitamines C, E, et du bêta-carotène ainsi que des minéraux sélénium et zinc. Ces nutriments font partis du ”réseau antioxydant” qui est essentiel à la défense de notre organisme. Les antioxydants sont des éléments tels les minéraux, les vitamines, etc…capables de protéger nos cellules et leurs membranes contre les dommages générés par les radicaux libres.

L’étude danoise contredite

 L’intérêt de cette étude allemande est qu’elle contredit une méta-analyse danoise publiée en 2007 dans la revue JAMA (Journal of the American Medical Association). Ainsi, les scientifiques allemands ont étudié très exactement les mêmes études que celles qui avaient été scrutées par l’équipe de chercheurs danois. Alors que les scientifiques danois avaient conclu que la supplémentation en antioxydants augmentait la mortalité de 16%, les scientifiques allemands ont eux trouvé des effets positifs significatifs à la supplémentation en antioxydants.

De plus, le rapport allemand concluait sur le fait que près de la moitié des études avaient un effet positif en prévention primaire et que près d’un tiers des études montraient un effet en prévention secondaire.

Une question de méthode

Cela peut paraître bizarre que deux groupes de scientifiques qui aient analysé strictement les mêmes études arrivent à des conclusions si opposées. Toutefois, cela s’explique par le choix des méthodes. Les scientifiques danois se sont uniquement attachés à étudier les décès et en ont trouvé davantage parmi ceux ayant reçu la supplémentation en antioxydants. A l’opposé, les chercheurs allemands ont recherché minutieusement s’il existaient des effets statistiquement significatifs à la supplémentation en antioxydants et si ces effets (qu’ils soient bénéfiques ou non) étaient biologiquement plausibles.

Il convient de préciser que les chercheurs danois ont volontairement écarté 400 études relatives aux antioxydants exclusivement parce qu’aucun décès n’y était rapporté. Ce point précis a été critiqué avec virulence par la communauté scientifique.

Source:
“Reexamination of a Meta-Analysis of the Effect of Antioxidant Supplementation on Mortality and Health in Randomized Trials”
Authors: H.K. Biesalski , T. Grune , J. Tinz , I. Zollner, J.B. Blumberg
Nutrients 2010, 2(9),929-949
“Mortality in Randomized Trials of Antioxidant Supplements for Primary and Secondary Prevention
Systematic Review and Meta-analysis”
Goran Bjelakovic, MD, DrMedSci; Dimitrinka Nikolova, MA; Lise Lotte Gluud, MD, DrMedSci; Rosa G. Simonetti, MD; Christian Gluud, MD, DrMedSci JAMA. 2007;297:842-857.

Ubiquinol et rein

Préservation rénale grâce à l’ubiquinol, la forme réduite de coenzyme Q10

Le stress oxydatif est considéré comme l’une des causes majeures de dysfonctionnement rénal. Or jusqu’à présent, la forme ordinaire du coenzyme Q10 (ubiquinone) ne possédait pas suffisament de potentiel antioxydant pour permettre la mesure de son action thérapeutique. Avec l’ubiquinol, la forme réduite de coenzyme Q10 caractérisée par une forte activité antioxydante, il est désormais possible de mesurer les bénéfices thérapeutiques du coenzyme Q10 chez les patients atteints de maladie rénale chronique.

Le but de l’étude était d’évaluer l’effet protecteur de l’ubiquinol, la forme réduite de coenzyme Q10 (CoQ10), sur le rein.

Méthodologie

Des rats mâles de race Sprague-Dawley, âgés de 3 semaines et ayant subi une hémi-néphrectomie ont été divisés en trois groupes (de 10 animaux chacun): l’un avec une alimentation à teneur en sel normale (0,3%), le second avec teneur en sel élevée (8%) et le troisième avec teneur en sel élevée à laquelle furent ajoutés 600 mg/kg de masse corporelle/jour d’ubiquinol, pendant 4 semaines.

La pression sanguine systolique (SBP), l’albuminurie (u-alb), la production de l’anion superoxyde (par chimiluminescence avec lucigénine) et les niveaux d’ubiquinol dans les tissus rénaux ont été examinés.

Résultats

La surcharge en sel a augmenté la pression sanguine systolique (111.0 ± 3.6 vs. 169.4 ±14.3 mmHg, p<0.01) et l’albuminurie (43.8 ± 28.0 vs. 2528.7 ± 1379.0 ?g/jour, p<0.02).

Ces changements ont été associés à la stimulation de la production de superoxyde dans le rein (866.3 ± 102.8 vs. 2721.4 ± 973.3 RLU/g de rein, p<0.01).

Quant à lui, l’ubiquinol a fait diminuer la pression sanguine systolique (143.9 ± 29.9 mmHg, p<0.05), l’albuminurie (256.1 ± 122.1 ?g/jour, p<0.02), et la production du superoxyde dans le rein (877.8 ± 195.6 RLU/g * de rein, p<0.01), associés à une augmentation des niveaux rénaux d’ubiquinol.

Conclusion

L’ubiquinol, la forme réduite du coenzyme Q10, améliore la fonction rénale et ce probablement du fait de son effet antioxydant.

Par conséquent, l’ubiquinol pourrait être une des solutions pour le traitement des patients atteints de maladie rénale.

Akira Ishikawa • Hiroo Kawarazaki • Katsuyuki Ando • Megumi Fujita • Toshiro Fujita • Yukio Homma – Received: 21 June 2010 / Accepted: 29 August 2010 – Japanese Society of Nephrology 2010

(*) RLU: Relative Luminescence Unit / gr (Unité de mesure par chimiluminescence)

Pour plus d’information, Valérie CHAMPENOIS au 01 30 17 01 51 ou vrchampenois@pharmanord.com